Lydie Arickx à Fourcès

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Fourcès

Le village gascon de Fourcès se situe à la limite du Lot-et-Garonne, à 12 km de Condom. C’est la seule bastide au plan circulaire du Gers. On y entre par un pont du XVe siècle.
Il a d’abord été un castelnau, place forte située dans une courbe de la rivière Auzoue. Elle appartenait au seigneur Guillaume de Fourcès. En 1279, le traité d’Amiens fait passer l’Agenais (et Fourcès) aux Anglais. Pendant la guerre de Cent Ans, la place étant cité « frontière » change plusieurs fois de maître, guerroyant soit au côté du roi d’Angleterre, soit du roi de France. A la fin du conflit, Fourcès revient au roi de France et Charles VI, en 1488, ordonne d’abattre le château. Il disparaît de la motte castrale qu’il occupait au centre du village. En 1491, le nouveau château est construit à son emplacement actuel. On peut encore admirer la tour de l’horloge du XIIIe siècle, témoin de l’enceinte fortifiée.

La place ronde centrale occupe maintenant l’emplacement du château primitif. Des maisons médiévales à jambages de chêne ainsi que des demeures des XVIIe et XVIIIe siècles l’entourent, formant des « cornières » où l’on peut se promener à couvert.

Concerts, brocantes, marché aux fleurs animent ce village dynamique.

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Lydie Arickx

Née le 10 janvier 1954 à Villecresnes, vit et travaille dans les Landes.

Elle étudie à l’ESAG (Ecole supérieure d’arts graphiques) de 1974 à 1978. Elle expose dès 1979.
En 1980, elle participe à des événements internationaux.
En 1988, elle entame une carrière internationale en Europe et aux Etats-Unis.
En 1991, elle s’installe dans les Landes où elle travaille dans de grands formats et aborde la sculpture monumentale.
En 1998, elle crée avec Alex Bianchi Les Rencontres du Cadran.
Elle organise régulièrement des événements culturels sur de grandes scènes internationales mettant en scène l’art contemporain et le spectacle vivant.

Les œuvres de Lydie Arickx figurent dans les grandes collections publiques nationales et au sein de l’espace public.

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Sainte-Quitterie

Construite à l’époque préromane, l’église Sainte-Quitterie de Laspeyres est localisée dans la commune de Fourcès. Grâce à une souscription, un plan de restauration a pu être mis en place et la toiture réhabilitée. Elle est située sur un des chemins secondaires de Saint-Jacques-de-Compostelle. Outre son ancienneté, cette église est réputée pour son plan architectural qui se compose de deux rectangles dont le plus étroit fait office de chœur. Des fonts baptismaux en pierre, dont l’origine remonterait au Xe siècle, valorisent son intérieur (www.fondation-patrimoine.org).

Sainte Quitterie, selon la légende, s’enfuit pour échapper au mariage. Son prétendant la rattrapa et la décapita. On dit que lorsque sa tête toucha terre, une fontaine jaillit. Quitterie aurait pris sa tête dans ses bras pour la déposer en haut du plateau de Mas où se trouve aujourd’hui son sarcophage.

Lydie Arickx, inspirée par cette légende, a créé spécialement pour le lieu une sculpture et plusieurs toiles de très grand format.
La toile émeri avec son grain et sa couleur apporte une profondeur au geste puissant et ample de l’artiste. De plus, la sculpture décharnée posée au milieu de la nef, où Quitterie dresse sa tête au-dessus de son torse, renvoie à la toile installée au fond, faisant ainsi office de miroir et intensifiant l’émotion ressentie au martyre de la jeune femme.