Jean-Pierre Pourtier à Condom
Condom
Au nord du département du Gers, Condom, sous-préfecture de 7 555 habitants, est bâtie sur un promontoire surplombant la Baïse. Au centre s’élève l’imposante cathédrale Saint-Pierre et son cloître, témoignages d’un riche passé historique tout comme le remarquable patrimoine architectural de la ville, avec ses beaux hôtels particuliers du XVIIIe siècle et ses vestiges médiévaux. Devenue évêché en 1317, la cité connut un important développement grâce au clergé, mais aussi grâce au commerce de l’armagnac, acheminé autrefois vers Bordeaux par la Baïse canalisée au XIXe siècle. C’était, et c’est encore de nos jours, une étape importante pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle : ils contribuèrent eux aussi à la renommée de l’aygo ardente, qu’ils emportaient avec eux en allant vers l’Espagne et partout en Europe.
Jean-Pierre Pourtier
Il a été ouvrier, infirmier en psychiatrie, un parcours qui marquera ses productions.
Il peint, sculpte, écrit ; il est également fondeur.
En 1989, il vit et travaille à Toulouse, puis expose et voyage.
En 2001, il s’installe en Ariège.
A l'Hôtel de Cugnac (Ryst-Dupeyron)
Le château de Cugnac compte parmi les belles demeures du XVIIIe siècle de la ville de Condom. Sa façade de pierre, de style classique, est prolongée par deux ailes qui entourent une cour carrée, pavée, fermée par une très belle grille en fer forgé.
Cette demeure ayant autrefois appartenu au duc de Bonas est depuis 1905 la propriété de la famille Ryst-Dupeyron qui élève des armagnacs réputés pour leur qualité.
Dans la cour en façade, ouverte sur l’avenue, Jean-Pierre Pourtier présente des sculptures monumentales en résine évoquant des peaux flottantes qui se déploient en torsions, volutes, sur un équilibre précaire, figures étonnantes qui traduisent sa réflexion sur la difficulté de s’exprimer.
Il nous laisse le soin de déchiffrer plus avant.
A l’intérieur, dans la cour précédant l’entrée des chais, des œuvres plus petites en résine ou en bronze sont exposées.