Ivon Saillard à Montréal-du-Gers
Montréal-du-Gers
Au cœur de la Ténarèze, perché sur un éperon rocheux et classé parmi les plus beaux villages de France, Montréal domine un paysage vallonné planté de vignes. C’est aussi la plus ancienne bastide gersoise, fondée en 1255 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, sur l’emplacement d’un ancien camp fortifié romain.
Le quadrillage typique des rues principales, bordées d’anciennes maisons à colombages, converge vers la place centrale et ses arcades, agréablement animées de restaurants et de cafés, tout à côté de l’église fortifiée du XIIIe siècle en bord de falaise.
Yvon Saillard
Né en 1955 à Paimpol, vit et travaille à Toulouse.
Il est attiré très tôt par la pratique artistique.
Après des études supérieures à Aix-en-Provence, il devient professeur agrégé d’arts plastiques.
Il mène désormais en parallèle une carrière d’enseignant et une intense activité de peintre.
Il enseigne à l’université du Mirail à Toulouse et a participé à de nombreuses expositions individuelles ou collectives en France et à l’étranger
Exposition à la salle des Cornières
Jouxtant l’office du tourisme, cette belle salle récemment restaurée s’ouvre par de grands vitrages sur la galerie qui court sous les arcades. L’espace d’exposition, les voûtes et, au-delà, la place et sa fontaine forment un ensemble cohérent, associant l’intérieur et l’extérieur en un tout harmonieux auquel vient s’ajouter la petite place ombragée sur l’arrière.
« Dans la paix souriante d’une vieille bastide gasconne surgit soudain un “ailleurs” qui est partout. En acrylique sur toile, le monde moderne et ses fureurs font irruption sous les arcades médiévales : la douleur, l’épouvante, l’errance, l’abandon. Une foule se presse, des corps gisent, parfois presque désincarnés, parfois violemment charnels, saisis dans la fièvre de l’instant ou dilués déjà dans l’intemporel.
Dans les toiles d’Yvon Saillard, l’éternelle tragédie humaine éclate en cris silencieux. On l’a vue aux pages de nos journaux : on peut la lire ici, en noir ou en couleurs sous son visage actuel. Son visage de toujours. »
M. Serpinski