Victoria Klotz au Village et au Château à Cassaigne

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Village et Château de Cassaigne

Au cœur de la Gascogne, entre l’Osse et la Baïse, le village de Cassaigne, se caractérise par son château prestigieux et son vin de terroir.
Au cœur de la Gascogne, entre l’Osse et la Baïse, le village de Cassaigne, se caractérise par son château prestigieux et son vin de terroir.
Le château fut construit à la même époque sur les murailles d’un ancien château gascon par Montassin de Goalard, premier évêque de Condom et devint, par la suite, la résidence de campagne de l’évêché.
À la Révolution le château devint bien national puis fut racheté par l’intendant du dernier évêque dont les descendants l’habitent encore aujourd’hui.
La façade actuelle du château, avec ses lignes classiques et ses proportions harmonieuses inspire le calme et la sérénité. Les austères murailles supportent le bâtiment Renaissance aux fenêtres à meneaux et les balcons du XIXe siècle. Il est possible de visiter encore aujourd’hui les chais d’Armagnac aménagés dans l’ancienne salle d’armes ainsi que la cuisine du XVIe siècle. Le parc attenant, avec ses arbres séculaires, ajoute au charme du lieu.
Il a été classé au titre des Monuments Historiques en 1987.
La campagne environnante, vallonnée à souhait, offre en toute saison une palette de couleurs grâce à son vignoble façonné par le savoir-faire des hommes. Ces lieux magnifiques s’associent à merveille à un certain « art de vivre » alliant patrimoine et tourisme.

Victoria Klotz

http://www.victoria-klotz.com

« Victoria Klotz est née en 1969, au moment où les artistes du Land Art ouvrent la voie d’une réflexion nouvelle sur la nature, où le monde rural traditionnel subit de profonds bouleversements et où un écologisme naissant semble pouvoir affirmer un renouveau sociétal. Dans ce contexte, nombre de démarches artistiques contemporaines se sont développées. Étrangement, rares sont celles qui, à l’instar de celle de Victoria, ont mis en dialogue ces multiples ressources qui fondent aujourd’hui encore le rapport parfois conflictuel, que nous entretenons avec notre environnement. Le travail que Victoria Klotz mène depuis 1997 (DNSEP à l’Ecole des Beaux-arts de Toulouse) apporte justement un nouvel éclairage sur cette question en interrogeant, sans nostalgie, le fragile équilibre qui existe entre l’homme et le monde qui l’abrite, questionnant en particulier nos relations à la nature ou l’animalité qu’elle fut sauvage ou domestiquée. Consciente que l’humanité doit revenir à une utilisation plus équitable du monde, mais refusant de s’asservir aux morales qui gouvernent l’air du temps, Victoria Klotz n’hésite pas à fonder son travail sur une relation intime avec la part sauvage qui nous habite en réhabilitant par exemple les usages d’une ruralité surannée. Chasseresse, Victoria Klotz élève donc, sans complexes, les stratégies du pistage et de l’affût au rang du sublime et remet au goût du jour des réalités oubliées qui pour certaines sont considérées comme honteuses : Ainsi le plaisir d’une pêche, l’observation patiente d’une scène animalière ou les traditionnels repas d’après chasse, sont autant de sujets qu’elle traite comme de véritables puissances de transformation d’un réel apparemment dépassé. (…)

« Victoria Klotz est née en 1969, au moment où les artistes du Land Art ouvrent la voie d’une réflexion nouvelle sur la nature, où le monde rural traditionnel subit de profonds bouleversements et où un écologisme naissant semble pouvoir affirmer un renouveau sociétal. Dans ce contexte, nombre de démarches artistiques contemporaines se sont développées. Étrangement, rares sont celles qui, à l’instar de celle de Victoria, ont mis en dialogue ces multiples ressources qui fondent aujourd’hui encore le rapport parfois conflictuel, que nous entretenons avec notre environnement. Le travail que Victoria Klotz mène depuis 1997 (DNSEP à l’Ecole des Beaux-arts de Toulouse) apporte justement un nouvel éclairage sur cette question en interrogeant, sans nostalgie, le fragile équilibre qui existe entre l’homme et le monde qui l’abrite, questionnant en particulier nos relations à la nature ou l’animalité qu’elle fut sauvage ou domestiquée. Consciente que l’humanité doit revenir à une utilisation plus équitable du monde, mais refusant de s’asservir aux morales qui gouvernent l’air du temps, Victoria Klotz n’hésite pas à fonder son travail sur une relation intime avec la part sauvage qui nous habite en réhabilitant par exemple les usages d’une ruralité surannée. Chasseresse, Victoria Klotz élève donc, sans complexes, les stratégies du pistage et de l’affût au rang du sublime et remet au goût du jour des réalités oubliées qui pour certaines sont considérées comme honteuses : Ainsi le plaisir d’une pêche, l’observation patiente d’une scène animalière ou les traditionnels repas d’après chasse, sont autant de sujets qu’elle traite comme de véritables puissances de transformation d’un réel apparemment dépassé. (…)

Magali Gentet, Directrice du Parvis – centre d’art à Tarbes

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L’avenir est un cerf teint.

Cinquante-huit cylindres de foin (nichoirs à canards) forment un ensemble coordonné de points qui matérialise deux mots : CRU et CUIT. Les deux substantifs habitent les deux espaces du jardin du château, de part et d’autre de l’allée centrale. À gauche, le CRU s’installe dans le parc à daims. Du côté du mouvement, de la chlorophylle et des bois qui tombent. À droite, le CUIT s’étend dans la pelouse ouverte au public. Là où des habitants viennent piloter des drones, boire de l’Armagnac ou manger du canard confit. Deux mondes qui se frottaient l’un à l’autre en échangeant des calories dans un processus de don et contre-don : à l’occasion du passage du bouilleur de CRU, d’une séance de gavage, d’une mangeoire remplie de foin…

À première vue on pourrait se dire que le CRU est bien mal barré, sous les verrous et les cadenas ! Qu’importe, la harde continue de jaillir à la moindre inquiétude. Ce qui n’est pas franchement le cas dans l’état de civilisation : malgré les dangers nous ne sommes pas bien capables de réagir. Qu’il s’agisse de crise économique, écologique ou climatique il n’y a pas de fuite envisagée. Il semblerait que les carottes sont cuites… Pendant ce temps-là, ta zoa trekkei, les animaux courent. Et cela demeure la dernière vraie joie de ce monde-là.