Patrick Chappert-Gaujal à Mansencôme

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Mansencôme

Perché sur une colline surplombant le val de Baïse, la petite commune offre l’exemple typique du castelnau, village bâti autour du château seigneurial pour protéger des guerres et des brigandages les habitants des campagnes. Son imposante silhouette est visible de fort loin et donne au site sa physionomie inoubliable.

Le château du Busca-Maniban

Un autre château, classé monument historique, fait la renommée de la commune, celui du Busca, bâti en 1629 par Thomas de Maniban sur l’emplacement d’une ancienne tour médiévale. Superbe exemple de l’architecture du XVIIe siècle en Gascogne, il demeura la propriété de cette famille de grands magistrats jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Adossé à un vaste ensemble de jardins à la française, le château s’ouvre en façade sur une cour intérieure de belles proportions, derrière des grilles majestueuses. Intégrée à l’aile sud, la chapelle dont l’intérieur a été restauré date sans doute du XIIe siècle. Antérieure au château, elle pourrait être l’ancienne petite église du Busca médiéval, comme en témoigne le magnifique dallage intérieur.

www.buscamaniban.com

Patrick Chappert-Gaujal

Né en 1959 à Bédarieux, vit et travaille à La Franqui (Aude).

Il étudie à l’école des Beaux-Arts de Perpignan.
Dans les années 1980, il noue des contacts avec un groupe d’artistes à Malmö, en Suède.
Il expose depuis plus de trente ans en France, en Europe et aux Etats-Unis. Il participe régulièrement à des événements internationaux d’art contemporain et réalise de nombreuses commandes pour des institutions privées ou publiques.
Son inlassable curiosité l’amène à expérimenter sans cesse des matériaux et supports variés dont il tire une œuvre infiniment personnelle, en perpétuelle évolution.

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Exposition

« Patrick Chappert-Gaujal cueille le monde sous toutes ses formes, et nous l’offre sous des formes plus diverses encore. Tel un kaléidoscope multipliant vertigineusement les images, il décline à l’infini matières et supports : métal hardiment découpé, humbles débris assemblés en éclatants totems, carton, alu, papier ou bois… Mille façons d’apprivoiser l’espace, de le peupler, de le dompter.

A Mansencôme, au château du Busca-Maniban, cet espace est double. A l’intérieur de la vaste cour se dresse une imposante structure de métal. Entre terre et ciel un dialogue se noue avec les vieilles pierres. Tandis qu’à l’intérieur de l’ancienne chapelle une autre rencontre s’opère : sur les murs sobrement blanchis, le noir et la couleur, les reliefs et les à-plats se répondent, se confrontent et s’affrontent avec l’audace souveraine et jubilatoire d’un artiste expert en dissonances.
Une fête pour le regard, une aventure pour l’esprit : le Busca-Maniban est pour quelques semaines le poste-frontière d’un nouveau territoire à explorer
. »

M. Serpinski